la roue (co-écriture)
Un enfant est venu vers nous,
Un enfant qui nous ressemblait,
Avec du sang sur ses genoux,
Ses genoux d'enfant qui courait.
Un enfant léger, un printemps,
L'enfant que nous étions hier,
Ses yeux bleus ignorent le temps
Celui où nous courions naguère.
Le temps sur la roue qui passait.
Est-il vrai, poète, qu'il part,
Le temps de l'enfant qui courait,
Où va-t-il? Vers quelle autre gare?
Clorinda
Mais oui, c’est vrai qu’hélas il part
Ce temps qui nous échappe tant
Il ne va pas vers une gare
Mais sur une plage au sable blanc
De là, il s’enfonce d’ans l’eau
Une eau claire et d’un bleu azur
Et il flotte tel un bateau
Droit devant lui, à vive allure
Nous restons à le regarder
Franchir la ligne d’horizon
Isolés dans notre passé
Secoués d’un flot de frissons
Mais à toi, je vais te le dire
Ce qu’il advient de tout ce temps
Car je te vois d’un coup blêmir
Attends, je te le dis, …attends
Une fois l’horizon passé
Lorsqu’il disparait à nos yeux
Une plage, de l’autre côté
Le voit paraitre radieux
Jeunes sont les gens qui l’attendent
Sur le sable de cette rive
Il le prennent de façon gourmande
Laissons les faire, mon soir arrive…
Pat
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